Les principes de l’IWA (International Water Association) se basent sur 3 enjeux :

  • L’évolution des ressources (qui sont limitées)
  • La croissance urbaine qui ne freine pas
  • Les incertitudes pour le futur

 

Ces principes s’articulent autour de 4 cercles :

  • Services d’eau durable pour tous (petit cycle de l’eau, énergie, augmenter la modularité des ouvrages adaptables)
  • Aménagement durable (conception sensible à l’eau (services durables), réduction des risques d’inondation, rendre l’eau visible dans les paysages urbains)
  • Connecter la ville au bassin versant.
  • Communautés « eau-responsable »

 

5 « briques » soudent ces principes :

  • Une vision politique en dépassant la vision technicienne
  • La mise en place d’une gouvernance
  • La mobilisation des compétences et connaissances
  • Le développement des outils de planification adaptés (SCOT, PLU, plan climat)
  • Les outils de mise en œuvre

Le Groupe de Recherche d’Animation technique et Information sur l’Eau (GRAIE) a lancé une dynamique d’animation autour des principes de l’IWA et a déjà reçu un grand nombre de signature d’acteurs publics et institutionnels. Ainsi, dès le lancement, de grandes métropoles comme Sydney, Lyon et d’autres encore ont montré leur implication en signant le document. Le GRAIE, avec le soutien de l’Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement (ASTEE) et de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse invite les collectivités à raconter comment ils appliquent les principes de l’IWA et organise des séances de signatures publiques également ouvertes aux entreprises.

3 exemples concrets :

  • La Roannaise de l’eau a demandé à ses 40 communes membres de faire une lecture de l’imperméabilisation de l’eau sur le terrain.
  • Le territoire de Valence est un territoire eau responsable (IWA), la direction de l’eau a été lauréate pour s’approprier une vision durable de la gestion de l’eau (sensibiliser les élus locaux, les aménageurs : architectes, paysagistes, bureaux d’études, services techniques, habitants)
  • La Communauté de Commune Pays d’Evian – Vallée d’Abondance pour la gestion des zones humides et la qualité des eaux du territoire

Un autre exemple concret est le plan de gestion du massif du Salève réalisé par Teractem. Le massif du Salève sert de château d’eau à environ 160 000 personnes. Il faut 1 à 2 jour d’écoulement dans les galeries pour que la pluie arrive au pied de la montagne ce qui est un temps de filtration très faible.

 

Présentations par Elodie Brelot, directrice du GRAIE et Pierre Francillard, chef de projet senior chez Teractem.